L'ENTITÉ DE
CERFONTAINE
Tiré du
site complet : www.histoire-esm.eu
Notre adresse : [email protected]
Code postal : B-5630 Cerfontaine
Musée et Cercle d’Histoire : tél 071 / 64 48 50
— [email protected]
O.T. & Cerfontaine-Tourisme : tél 071/ 64
46 67 — [email protected]
Cercle
d'Animation : tél 071 / 64 41 86
Administration
communale : tél 071 / 64 41 92
Depuis
la fusion des communes — le 1er janvier 1977 — l'entité de Cerfontaine compte
six anciennes communes soit CERFONTAINE, DAUSSOIS, SENZEILLES, SILENRIEUX,
SOUMOY & VILLERS-deux-ÉGLISES
Présentation
générale
Au
coeur du beau pays d'Entre-Sambre-et-Meuse : CERFONTAINE, un nom qui sonne haut
et clair et qui évoque des sources vives, des eaux ruisselantes et des vallées
charmeuses, de verts coteaux et des horizons de grands bois bleuissants.
La
localité est située au centre géographique de l'Entre-Sambre-et-Meuse, sur
la ligne de faite qui sépare les bassins de la Meuse, au sud, et de la Sambre,
au nord.
Située
au nord d'un massif forestier de plusieurs milliers d'ha, elle est un véritable
château d'eau où prennent naissance plusieurs rivières :
*l'Eau d'Heure qui, après 4 km d'un
parcours agreste, se retrouve prisonnière du plus grand système de barrages du
pays;
*la
Hantes, à la limite de notre
localité, sur la commune hennuyère de Froidchapelle, et *la Brouffe, affluent de l'Eau Blanche,
qui, un peu plus loin, épouse l'Eau Noire pour former le Viroin et rejoindre la
Meuse française à Vireux.
Cerfontaine
forme une entité rurale à visage humain. Il y a trente ans, tout le monde se
connaissait encore et s'interpelait par son prénom ... ; depuis, on a
construit de nouveaux quartiers … Elle est entourée par les entités de
Walcourt, au nord; de Philippeville à l’est; de Couvin, au sud, et de
Froidchapelle (Hainaut) à l’ouest.
L'entité
compte 4.200 habitants et s'étend sur 8.617 ha. Elle fait partie du canton de
Philippeville et de la province de Namur.
Cerfontaine a un passé riche d'histoire.
Le
site fut habité comme toute la région dès l'époque néolithique; la
preuve : on y a retrouvé un grattoir de type tardenoisien aux Roches — c-à-d
dans un endroit sec surplombant la vallée de l'Eau d'Heure, à proximité
d'immenses forêts toujours existantes — ainsi qu'une hache aux Dèrodès (au
Platia).
De
l'époque romaine, on a retrouvé, à l’Aurcot, un cimetière d'une
vingtaine de tombes de personnages aisés qui ont vécu ici vers 150 après J-C.
En
1049, l'abbé du nouveau monastère de Florennes achète l'alleu de
Cerfontaine à son collègue de Mouzon (près de Sedan); jusqu'en 1793, le village
fait partie de la principauté de Liège.
En
1793, la région est incorporée au département
des Ardennes et à la mi-décembre 1815, après le second traité de Paris, la
commune est versée dans la province de Namur.
Au
religieux, la paroisse dépend successivement de Liège puis de Metz (depuis le
Concordat de 1801 jusqu’en 1822), et enfin, de Namur. La paroisse qui dépendait
du « concile » de Florennes (dans l’Ancien Régime), du doyenné de Philippeville
(depuis le Concordat), fait partie depuis 1998 de celui de Walcourt.
Indépendante
et fière, Cerfontaine a pu, à travers son histoire, s'enorgueillir à juste
titre de ses bois et de ses carrières de pierre
bleue et de marbre rouge.
Longtemps,
elle fut réputée pour la qualité de ses dentelles et de ses nombreux artisans
ruraux : bucherons, voituriers, scieurs de long, charbonniers de bois ou faudreus,
sabotiers, fabricants de douves ou clapteurs, carriers ou rocteus
...
Le
sceau communal a été donné en 1558
par un seigneur honni : il s'était emparé de 600 bonniers de bois (1 bonnier :
un peu moins d’1 ha) appartenant à la communauté; heureusement, cette dernière
les récupère à l'époque française, après 243 années : ici, on ne se laisse pas
faire !
Ce
sceau est parlant c-à-d qu'il traduit le nom de la commune en un facile rébus :
un cerf buvant à la fontaine.
Cerfontaine
passait encore naguère pour la commune la plus riche de la province (il est
vrai qu'avant la fusion des communes, on ne payait pas d'impôts communaux et
que l'eau était gratuite : fini ce temps de cocagne...).
Aussi
ne faut-il pas s'étonner que la commune déboursa au siècle passé un quart de
million de francs-or pour édifier une imposante église en pierre de l'endroit; de style néo-gothique à trois nefs,
elle est dédiée à saint Lambert, 1er évêque de Liège (mort en 705) et possède
un clocher octogonal caractéristique, dit à "barbacanes" ou à
tabatières, comme l’ancienne qui se trouvait à la rue de Senzeilles.
Le
chemin de fer, inauguré en 1853 — il
reliait Charleroi à Vireux, sur la Meuse, en France — est supprimé en 1970 pour
cause de ... barrages de l'Eau d'Heure.
N'empêche,
on a conservé la gare (en fait, la 2e), unique en son genre et classée : elle
est en effet bâtie à cheval sur un pont et a abrité depuis 1973 jusqu’en 2017 le
Musée de la Vie régionale.
Bibliographie
La gare de Cerfontaine, cahier n°41, 23 pages A5, 11
illustrations, 2004.
Itinéraire des gares rurales de l’ESM (Société Royale Belge de Géographie : collection
"Hommes et Paysages" - Le musée de Cerfontaine est co-éditeur); cahier n° 523, 45 pages, 35 photos et
croquis, 1 carte, 1988.
La ligne 132 en cartes
postales anciennes, 120
vues, 1992.
Le
kiosque construit en 1931 à côté de
l'ancienne chambre de ville — entendez la maison communale — a été restauré il
y a peu et est classé.
Les
écoles, situées sur la grand-place et également en pierres du pays, rappellent
elles aussi la richesse passée de la commune.
Au
coeur de la localité, nombreuses sont encore les vieilles bâtisses en pierre,
couvertes d'ardoises mais peu à peu, les nouvelles constructions ont été
érigées en briques...
La
vie associative est, comme dans les bourgs campagnards, toujours vivante; on
compte près de 90 sociétés locales qui proposent à leurs affiliés et au grand
public des activités variées : sport, culture, petit élevage, artisanat,
goûters d'ainés, etc.
Bibliographie
L’entité de Cerfontaine aux
sources de l’Eau d’Heure, cahier n° 166 : 35
pages, 41 illustrations dont 24 photos en couleur, 2012. (ouvrage de référence)
Aux Sources de l’Eau d‘Heure, l’entité de Cerfontaine, cahier n° 30, les
6 villages, 283 pages, 1977.
Cerfontaine : Le
« record » de 1486. La charte de 1501. Deux testaments du 17e
s. Le fourneau. L’œil du moulin (impôt). Survol des registres paroissiaux du 18e
s. Les Suisses (anciens soldats de Guillaume Ier). Six décorés de la médaille
de Ste-Hélène.
Daussois à l’époque française
Senzeilles au temps du dernier seigneur
(1789-1793). A l’époque française (1793-1815).
Silenrieux : Les forges et
fourneaux. Quand le village appartenait à Louis XIV. Le compte de 1781. Le vote
pour la réunion à la France (1793).
Soumoy à l’époque française
(1793-1815). En mai 1940.
Villers-deux-Églises au 18e
s.
Promenades en photos dans l’entité de Cerfontaine, cahier n° 524 :
63 photos en N & B, 2011.
De 1982 à 2014, l’Asbl Musée de Cerfontaine &
Cercle d’Histoire a publié 198 bulletins de 4 pages; on peut les acquérir
* Collection du n° 1 à 29 (1982-1986) : cahier n°
164a : 126 pages A4, 2011.
* Collection du n° 30 à 60 (1987-1991) : cahier n°
164b : 138 pages A4, 2014.
* du n° 61 à 198 : par année (6 bulletins)
Principales activités culturelles
Expo
permanente à la galerie de l’Office
du Tourisme
—
entrée libre toute l’année de 9 h 30 à 17 h 30 sauf l’heure de midi — en
principe, un artiste par mois.
Expo de la mi-aout : « Artistes
et artisans » dans la salle culturelle. (Organisation : Cercle d'Animation
tél 071 / 64 41 86)
Le
21 juillet au kiosque : à 19 h, brule-au-vent
campagnard avec concert d'accordéon; à 23 h : feu d'artifice.
Le
1er janvier à 0 h 30 : feu d’artifice, suivi d’un vin chaud
offert par le Cercle d’Animation (salle culturelle)
Le
1er W.E d’aout : Foire
Verte de l’Eau d’Heure, au moulin, en bordure du pré-barrage de Falemprise.
([email protected])
Les
marches militaires typiques de
l'Entre-Sambre-et-Meuse attirent toujours la grande foule dans nos villages : à
Daussois au Saint-Sacrement; à Villers-deux-Églises à la Saint-Pierre; à
Silenrieux à la Sainte-Anne; à Cerfontaine le 15 aout; à Soumoy : le dimanche
après le 15 aout.
Le Musée de la Vie régionale — installé dans
l'ancienne gare typique du lieu (monument classé) depuis 1973 a fermé définitivement ses portes en
2018. Il offrait aux visiteurs des collections d'objets et de documents se
rapportant à l'histoire régionale, à l'artisanat, au folklore et à la nature.
Bibliographie — Édition de 373 cahiers de 15 à 350 pages sur le centre et le sud de l’ESM et sur l’entité de Cerfontaine : cahiers BHESM : soit de la Bibliothèque
Historique de l’Entre-Sambre-et-Meuse; liste envoyée sur simple demande ou
à découvrir sur la Toile : taper Musée de Cerfontaine.
L'Horloge astronomique de Senzeilles est due à un
autodidacte, Lucien Charloteaux (1870-1958). Un seul mouvement actionne treize
cadrans.
Accessible
sur rendez-vous : tél 071 / 64 41 74
La carrière du Beauchâteau : site
classé. A moins de 2 km de la N 5, mur vertical de marbre rouge de 25 m de
hauteur. Variété : Rouge Royal Poitié. Forme du dôme typique apparente.
Technique d'exploitation visible : puits cylindrique, carottes; ici, eurent
lieu en 1874 les premiers essais d'utilisation du fil hélicoïdal.
Un peu de
folklore : noms & surnoms
Cerfontaine : les Cerfontainois ou les Sabotîs et le village Cerfontaine
au beau clocher à cause du clocher original : forme octogonale et
barbacanes ou tabatières.
Daussois : les Daussutois ou les Malots (nom wallon du bourdon).
On
raconte qu'en 1814 période troublée de la fin de l'époque française durant
laquelle les Russes ou, plus exactement, les Cosaques redoutés et les butors de
Prussiens quadrillaient la région, quelques rares marcheurs s'étaient aventurés
à Walcourt pour accompagner la statue de la Vierge à la procession de la Trinité.
Les gens de Daussois avaient eu le courage d'être malgré tout présents; aussi,
ont-ils depuis lors, l'honneur d'ouvrir le cortège de la Trinité. En 1814,
donc, ils chantaient :
En montant Djèrlimpont,
Aveu nos guètes è nos blancs pantalons,
Nos-astons les cins d'Dausseu,
Quat' pèlès èy' in tondu !
Senzeilles : les Senzeillois ou les Noirs aur'nas (probablement les
noirs harnais).
Silenrieux : les Silenrivains ou les Muscadins (d'abord pour les
habitants du quartier éloigné des Haies ou les-âyîs)
puis pour tout le village.
Soumoy : les Soumoisiens ou les Roussias (peut-être y avait-il
anciennement beaucoup d'indigènes aux cheveux blond ardent...)
Villers-deux-Églises : les Villersois ou les Djobins.
Monuments et
stèles commémoratives
Bibliographie
Les monuments aux Morts de l’entité de Cerfontaine, cahier n°
45 : 20 pages, 15 photos, nombreux renseignements succincts sur les deux
guerres mondiales, 2005.
Le chapitre Le petit patrimoine populaire de
l'entité de Cerfontaine du cahier L’entité de Cerfontaine vue par …
(2) : liste des 61 chapelles, monumentales ou non, des 15 croix, des 90
potales ou niches, monogrammes du Christ, ancres, etc, cahier n° 115,
1999.
Les chapelles de Cerfontaine, cahier n° 525 :
63 photos en couleur, de 34 petits monuments, 2011. (Abbé Guy LAURENT)
A. Cerfontaine
1. Monument aux Morts, inauguré le 28
octobre 1923. A la mémoire des trois soldats tombés au champ d'honneur
durant la 1ère guerre mondiale. On y a ajouté après la 2e guerre, trois plaques
en pierre avec le nom des 22 victimes de la guerre 1940-1945 : quatre
prisonniers morts en captivité, six victimes civiles, deux déportés et neuf
prisonniers politiques morts en Allemagne ainsi qu'un otage décédé en prison à
Charleroi.
Avant
l'inauguration du monument, la paroisse avait fait réaliser deux stèles
commémoratives en marbre blanc, heureusement replacées il y a quelques années
dans le fond de l'église à gauche en entrant; texte :
1914-1918
Priez pour les âmes de
Ernest SOUPART
Lucien DELGRANGE
François DECOEN
morts pour la patrie
1914 1918
En souvenir
de la protection
divine
et de la victoire
La paroisse reconnaissante
Bibliographie
Cerfontaine 1914-1918. Documents et
témoignages, cahier n° 31 : 341 pages, 121
photos, 1985.
Souvenirs de guerre
à Cerfontaine - 1940-1944,
cahier n° 22 : 172 pages,
29 photos, 1994.
Entité de Cerfontaine — Quelques
souvenirs de guerre (1940-1945) (les 121 victimes de mai 1940, les 59
arrestations suite à l’ « affaire du maquis » de Senzeilles,
etc), cahier n° 139, 28 pages, 2004.
2. Monument aux Français, inauguré le 15
aout 1977, en souvenir des 11 soldats français tombés les 14 mai 1940 (attaque
du train de troupes) et le 15 (arrivée de la 7e Panzerdivision ou 7e
division blindée sous les ordres de Rommel). Le
long du barrage de Falemprise, non loin de l'endroit de l'attaque du train.
Bibliographie
Cerfontaine
en mai 1940, cahier n° 6 : 124 pages, 22 photos, 1986.
Mai
1940. Rommel traverse l’ESM, de Dinant à Avesnes, par Philippeville, cahier
n° 415 : 40 pages, 45 photos et croquis, 1988.
3. Monument aux Américains, inauguré le 15
aout 1993. En souvenir de l'équipage du B-17 (forteresse volante) tombé
aux Dèrodès, sur la route de Virelles, le 30 décembre 1943.
Bibliographie :
30.XII.1943 - Chute du B-17 à Cerfontaine, cahier n° 19 : 48 pages,
12 photos, 1993.
4. Stèle de la chambre de ville replacée
en 1980 pour le 150e anniversaire du pays : Maison communale 1828 et
dans le coin inférieur droit : 1980.
4a Stèle du jumelage avec Louiseville
(Québec) à la chambre de ville; jumelage le 1er aout 2003.
5. Stèle de l'arbre du Centenaire de la
Belgique, inaugurée par le S.I. le 15 aout 1978 :
1830-1930
Arbre du Centenaire
de l'indépendance
de la Belgique
planté le 7 septembre 1930
Inscrite
d'abord sur une plaque métallique, cette mention figure depuis 1993 sur une
plaque de pierre scellée dans un bloc de marbre.
6. Plaque en pierre sur la façade de la
maison natale d'Arthur BALLE, folkloriste et dialectologue wallon, auteur
notamment du dictionnaire wallon de Cerfontaine; située Au-delà l'Eau, n° 20
(dans la direction de Froidchapelle ou de Virelles).
Maison natale
d'Arthur Balle
poète, folkloriste
et dialectologue wallon
(1878-1954)
Une
première stèle métallique avait été inaugurée en grande pompe par le S.I. le 15
aout 1979 mais les lettres collées s'étant détachées, on l'a remplacée par une
pierre en 1993, après ravalement de la façade par les propriétaires.
Bibliographie —
son œuvre majeure : Le dictionnaire wallon de Cerfontaine, cahier
n° 90 : 6.000 mots, 12.000 expressions, 327 pages, 2e édition
1990.
Le dictionnaire
français-wallon du parler de Cerfontaine, par André CHAUVAUX, membre
fondateur de l’Académie Arthur Balle ou Acadèmîye des Foyans, 393 pages sur
deux colonnes et 22 pages de grammaire.
7. Stèle du rond-point Arthur Balle
(plaque indicatrice de rue, portant l'écusson de Cerfontaine) inaugurée le
mardi 9 juin 1998 par le ministre-président COLLIGNON au rond-point au bas du
Delà l'Eau, à proximité de la gare. Texte ci-dessus (sauf maison natale...) et
en dessous en petits caractères : La commune. Les Foyans.
8. Stèle du 50e anniversaire de la libération
inaugurée le 21 juillet 1994; fixée sur la façade des écoles communales
(devenus bâtiments administratifs communaux):
Le 3 septembre 1944
Libération de Cerfontaine
par la 1ère Armée américaine
50e anniversaire
1944-1994
9. Stèle de la libération des camps
inaugurée en 1995. (même emplacement que la précédente)
10. Stèle
des rocteus, fixée par le S.I. sur un bloc de marbre au tri de la Trinité
en souvenir des carriers locaux (orthographe rectifiée) :
Aux rocteûs dè nos vilâdjes
11. Plaque
du Wôt Fowiya, inauguré par l'Acadèmîye des Foyans le jeudi 16 mai 1996
(Ascension), dans l'enclos de l'arbre; inscription bilingue :
Site du wôt fowiya
Hêtre géant de 40 m
de haut, foudroyé
en septembre 1914
Èl wôt fowiya dè 40 m
dè wôt, abatu pau
vint èyè pa l'orâdje
en sètambe 14
12. La première pierre posée le 1er juin par le
ministre Michel LEBRUN à l'aérodrome
(le ministre-président, dont le nom figure aussi sur la stèle, n'était pas
présent...).
B. Daussois
1. Monument aux Combattants de 1914-1918,
stèle sur le mur ouest de l'ancienne maison communale : nom du soldat mort au
champ d'honneur et des 16 combattants.
2. Monument aux Morts des deux guerres,
entre le monument précédent et la route, statue de la patrie avec le nom des
deux soldats morts au champ d'honneur et hommage aux aviateurs anglais tombés
dans la commune le 11 octobre 1941 (avion Whitley de la 77e escadrille).
2. Stèle du 150e anniversaire de la Belgique,
à proximité.
C. Senzeilles
1. Monument aux Morts, inauguré le 31
octobre 1920. (6 noms pour 1914; on a ajouté P. GERBEHAYE après la 2e
guerre; 7 noms pour la 2e guerre)
2. Monument aux héros du Congo belge,
inauguré en 1930 dans la cour de l'école. (2 noms)
3. Stèle en l'honneur de Mme Lehouck,
inaugurée le samedi 24 avril 1993 en présence de M. Émile WAUTHY, gouverneur de
la province; fixée sur le pilier de gauche de l'entrée du château :
Hommage à madame LEHOUCK-GERBEHAYE
Bourgmestre de Senzeilles de 1947-1976
Sénateur
Rescapée de Ravensbrück
Bibliographie : le chapitre : Biographie de Mme Lehouck (1899-1987), cahier n° 138 L’entité de
Cerfontaine vue par … (4), 2001.
D. Silenrieux
1. Monument aux Morts, inauguré en deux
fois; d'abord en 1926 (statuaire : WINQUELAIR, de Walcourt) puis ajoute en 1936
des lions et de la statue de la Patrie, dus à Ernest LAHAYE, de Salzinnes.
E. Soumoy
1. Stèle au soldat mort en 1914 :
Sylvain MAÎTRE
2. Stèle du 150e anniversaire de la Belgique :
1830-1980
Arbre du 150e
anniversaire
Les combattants
et prisonniers
3. Au
cimetière, six tombes de soldats
britanniques tués dans l'explosion d'obus le 3 décembre 1918.
F. Villers-deux-Églises
1. Monument aux Morts, en face de l'église
: 2 soldats tués durant la 1ère guerre : à Liège et à Tabora; un
soldat décédé au Congo en 1894.
2. Monument à saint Pierre, reconnaissance
de la commune : aucune victime de la guerre dans le village. (inauguré le 27
octobre 1946; dû à Hector BROGNON, d'Écaussinnes).
Altitude
Cerfontaine
217 m à l'église
292,50 m au sud de l'église dans les bois communaux
: source de l'Eau d'Heure et ligne
de faite entre les bassins de la Sambre (au Nord) et de la Meuse (au Sud)
292,5 m à
Hurtau : source de la Hantes,
affluent de la Sambre (source à la limite de Cerfontaine, sur la commune de
Froidchapelle)
195 m naissance de la Brouffe, au sud de la
commune, à la limite avec Géronsart (Couvin) (naissance et pas source car il s'agit
de la jonction de plusieurs ruisseaux)
Barrages
Eau d'Heure 207 m
Plate Taille 250 m
Falemprise 208,50 m
Ri jaune 210 m
Féronval 208,50
m
Les
cinq autres communes de l'entité
Daussois
Population : 472
habitants (en 1976), les Daussutois ou en wallon, les Malots (un des
noms wallons du bourdon). Superficie : 773 ha. Altitude au seuil de l'église :
236 m.
Folklore : Le passage des places du corps d'office ou mise
aux enchères des fonctions d'officiers de la marche militaire est un jour faste
où la tradition la plus pure et l'exubérance locale atteignent des sommets. (dimanche
avant l'Ascension).
Marche militaire Saint-Vaast. Depuis plus
de 200 ans, c'est la Compagnie de Daussois qui ouvre à Walcourt la célèbre
procession de la Trinité en l'honneur de la Vierge noire. Le dimanche suivant,
au Saint-Sacrement : procession dans le village accompagnée par la Marche. Ces
deux sorties sont les points culminants de l'année.
Monuments : Église classée dédiée à saint Vaast (qui prépara
Clovis au baptême; 98 églises wallonnes sont placées sous son invocation). La
plus ancienne partie de l'édifice est sa tour romane avec voûtes d'arêtes au
premier étage. Fonts baptismaux romans du XIIe siècle. Choeur à 5 pans du
XVIe siècle. Les nefs datent de 1554 (date de l'entrée murée sud). Sacristie
néo-gothique de 1900.
Dalles funéraires de Toussaint de Robaulx (mort en 1618);
du curé Dasset (mort en 1672), doyen du concile de Florennes, du curé Macors (mort
en 1712); de Jacques Grossau, chanoine de Chimay (mort en 1713); du curé
Grosseau (mort en 1754). Chapelle Saint-Pierre, sur la place : calvaire du XVIIe
s. Entrée de la ferme du château (1614).
Histoire : Ancienne terre franche; ainsi,
le 4 mai 1611, les archiducs Albert et Isabelle confirment à la demande des
seigneurs du lieu, l'immunité des tailles, aides, impôts et logements
militaires dont jouissent à ce titre les habitants. Toutefois, le village paie
un droit de sauvement à la ville de Beaumont (noté en 1564; jusqu'en 1792).
Avant le 15e
s., une moitié du village appartient aux familles van PEDE, WATERMAELE, van der
NOOT et d’YVE. L’autre moitié est du ressort des de SENZEILLES et des de
GROESBEECK. En 1591, le village dépend entièrement des GROESBEECK.
Puis vient la
famille des de ROBAULX dont le 1er représentant est l'écuyer Jean de
Robaulx (1581-1655), qui est prévôt ou gouverneur de Beaumont de 1622 à 1655;
il avait défendu les frontières du Hainaut contre Charles de Mansfeld lors de
son retour en France. En 1650, il a affaire avec le duc de Wurtemberg qui menace
d'occuper la principauté de Chimay. Il meurt en prison où il a été incarcéré comme
garant des dettes de son maitre, le prince de Chimay. Il avait reçu ses lettres
de noblesse en aout 1631. Il a écrit un récit de la bataille de Fleurus en
1622.
Dans l'église, on peut voir la tombe de son père, Toussaint de
Robaulx (1546-1618), bailli de Couvin durant un demi-siècle, et bailli de la baronnie
de Pesche, qui eut treize enfants. La pierre tombale de sa seconde femme — Anne
d’Orjo († 1617) — se trouve derrière l'autel de l'église de Senzeilles. Le
village fut incendié le 25 aout 1914 par les Allemands (40e brigade d'infanterie).
Vingt-sept maisons sont complètement brulées.
Le 13 octobre
1941, un bombardier anglais s'écrase dans le village.
Anciennement,
on a tiré des minerais de fer dans la commune ainsi que plus récemment, de la
terre plastique.
Bibliographie
A la découverte de Daussois, cahier n° 35 : 43 pages, 5 ill,
2009.
Histoire
généalogique de la famille de Robaulx de Soumoy, cahier n° 43 : 2 tomes, 105 pages,
1993, par l’abbé Aug. SOUPART.
Daussois.
Senzeilles - Prisonniers & déportés en Allemagne (1940-1945), cahier n° 111 : 36 pages, 1998
Les
seigneurs de Daussois (avec
d’autres articles), cahier n° 11 : L’entité de Cerfontaine vue par … (2),
1999.
Daussois. Silenrieux. Quelques
combattants de 1914-1918, cahier
n° 169, 28 pages, 2014.
Senzeilles
Population : 665 habitants : les
Senzeillois; superficie 2.185 ha.
Altitude au
seuil de l'église: 253 m.
Ramassé sur lui-même, le bourg s'étend au sommet
d'une petite butte au centre de prairies, à quelques centaines de mètres au
nord d'un massif forestier important.
Monuments : Église de style néo-gothique à trois nefs,
construite en 1860. Un des 235 sanctuaires de Wallonie dédiés à saint Martin,
évêque de Tours († 397). Derrière l'autel, pierre tombale de Marie d'Orjo († 1617),
épouse de Toussaint de Robaulx.
Le château,
dont il subsiste trois tours d'angle, une terrasse et l'habitation surmontée
d'une tour centrale, joua un rôle non négligeable de défense avant le XVIe
siècle. A son pied se dresse le beau bâtiment en pierre de la ferme de la
Basse-cour.
Place Verte bordée d'arbres magnifiques.
Site classé de la
carrière de marbre rouge du Beauchâteau (à voir).
Une plaque
commémorative apposée dans la cour de l'école de la rue du Cornet rappelle le
souvenir de deux Senzeillois décédés au Congo à la fin du siècle passé. Croix
d'occis datée de 1642 dans la rue Basse.
Horloge astronomique. (à
visiter)
Folklore : Grand feu
en février-mars.
Histoire : La localité
était déjà habitée à l'époque romaine (découverte en 1907 d'une habitation
belgo-romaine détruite au milieu du IIIe siècle).
Une famille noble porte le nom du village du XIIe au XVIe siècle; la
plupart de ses membres occupent des postes en vue tant sur le plan civil que
militaire ou religieux en Hainaut, à Liège dans le comté de Namur et jusqu'en
Angleterre.
Si le village passe en 1706 dans la famille des ducs d'Orléans,
il était déjà devenu français au traité de Nimègue en 1678. Presque cent ans
plus tard, en 1772 exactement, il devient liégeois jusqu'en 1793, date à
laquelle Senzeilles est le siège d'une administration municipale de canton du
district de Couvin, dans le cadre du département des Ardennes.
Économie : On a
extrait ici un beau marbre rouge, notamment à la carrière du Beauchâteau (classée) tandis que quelques ateliers de
fabrication métallique ont fonctionné du début du siècle jusqu'en 1950.
La
création du chemin de fer de l'Entre-Sambre-et-Meuse dans les années 1850 a
nécessité le creusement d'un tunnel (rectifié et élargi en 1911 et finalement
bouché en 1976).
Géologie : Ces travaux
ont mis à jour un bel affleurement de schiste qui permet une bonne observation
du contact du frasnien et du famennien « Limite biostratigraphique et
lithographique de deux étages géologiques » (biostratigraphie: description
de la succession des couches et des fossiles y contenus; lithographie:
description des minéraux et des roches).
Armoiries de l'ancienne
commune de Senzeilles (octroyées par A.R. du 25 mai 1960): parti, au un,
écartelé aux un et quatre d'argent à trois fasces de gueules, qui est de CROŸ;
aux deux et trois d'argent à trois doloires de gueules, les deux en chef
adossées, qui est de RENTY; au deux, vairé en chevron d'argent et d'azur chargé
d'un chevron de gueules, qui est de SENZEILLES.
Bibliographie
Il
était une fois Senzeilles.., cahier
n° 10 : 60 pages, 10 photos, 1990.
Le maquis de Senzeilles, cahier n° 20 : 48 pages, 12 photos,
1994.
Les seigneurs & la
noble famille de Senzeilles, cahier
n° 25, 47 pages, 1997.
Daussois. Senzeilles -
Prisonniers & déportés en Allemagne (1940-1945), cahier n° 111 36 pages, 1998.
Senzeilles.
Soumoy. Les combattants de 1914-1918, cahier
n° 170 : 27 pages, 2014.
Silenrieux
Population : 728 habitants en 1976, les Silenrivains ou
Muscadins. Superficie : 1.624 ha.
Très allongé, le
territoire de Silenrieux comptait trois arrêts de chemin de fer : Gerlimpont,
Silenrieux-centre et Falemprise. La voie ferrée supprimée en 1970 s'est muée en
route touristique vers Walcourt. Le barrage de l'Eau d'Heure a noyé la vallée
entre le village et Cerfontaine.
Monuments : L'église Sainte-Anne est un édifice néo-gothique
à trois nefs, construite en 1864 à un emplacement différent de celui de
l'ancienne église (actuellement place du Monument). Décorée intérieurement en
1936 par Rossion, de Rochefort; restaurée en 1952 par l'architecte Michaux, de
Couvin. Autel majeur par les frères Goyers, de Louvain; autels latéraux par l'École
Saint-Luc, de Tournai. Peinture de Jules Léonard : l'Adoration des bergers
(1855). Sculpture de Jules Léonard : Ste Anne, l'Enfant-Jésus, Joachim, Joseph
et la Vierge (1853).
Chapelle
Sainte-Anne, petit édifice néo-gothique (seconde moitié du XIXe s.) et vieux
calvaire sur les hauteurs du village vers Boussu-lez-Walcourt.
Croix du garde
Rouard assassiné en 1911 au Ri jaune. (à découvrir lors d'une promenade autour
de ce pré-barrage).
Belle chute
d’eau derrière la salle la Silène.
Lieux-dits :
Battefer et Féronval rappellent l'industrie métallurgique locale et voisinent
avec les quartiers à l'appellation biblique de Bethléem et Nazareth
Croix
Tiriau à Falemprise
Histoire : Au début du
siècle, découverte de marchets ou tombes protohistoriques; dépendance de
l'abbaye de Lobbes puis du chapitre de Saint-Théodard de Thuin. Pendant des
siècles, les habitants du lieu ont dû se défendre des empiétements de leurs
voisins de Walcourt sur leurs bois.
Patrie de Piret (1758-1838), avocat du
prince-évêque de Liège, premier fabricant de sucre (à Liège); de Jules Léonard
(1825-1897), peintre réputé.
Bataille de 1794 entre les Français et les
Autrichiens à Gerlimpont alors hameau de Silenrieux (rattaché en 1977 à
Walcourt).
Folklore : Grand feu
de la Saint Jean (le samedi avant le mardi gras). Marche militaire Sainte-Anne
reconnue par l’Unesco. (le 27 juillet ou le dimanche suivant)
Bibliographie
Un
crime au Ri jaune. Notes d’histoire sur Silenrieux, cahier n° 36 : 32 pages, 10 ill, 2e
édition 2007.
Jules
Léonard, artiste-peintre et lithographe (1825-1897), cahier n° 47 : 48 pages, 27 ill dont 24 de ses œuvres, 2007.
Silenrieux.
Soumoy. Villers - Prisonniers & déportés en Allemagne (1940-1945), cahier n° 112 : 27 pages, 1998.
La
toponymie de Silenrieux, cahier n° 131 :
36 pages, 1 carte, 2003. (Arthur BALLE)
La
paroisse Ste-Anne, cahier
n° 147 : 31 pages, 7 illustrations, 2002.
Daussois. Silenrieux. Les combattants de
1914-1918, cahier n°
169 : 28 pages, 2014.
Soumoy
Population : 154 habitants en 1976, les Soumoisiens;
superficie 633 ha. Altitude au seuil de l'église: 217 m 50. Point culminant 287
m.
La rivière,
l'Eau de Soumoy, prend sa source près de Beauregard à la limite de
Villers-deux-Églises et Philippeville et se jette actuellement dans le
pré-barrage de Falemprise un peu après l'emplacement de l'antique moulin du
lieu.
Monuments : Église en
pierre à une seule nef dédiée à saint André, agrandie en 1820. (Le hameau de
Falemprise fait partie de la paroisse). Au chevet, armoiries de Simon-Édouard
de Robaulx, seigneur de Soumoy, Revleumont et Pétrelle, gouverneur de Beaumont
(† 1687). Pierres tombales de Jacques de Robaulx, premier; seigneur du lieu († 1582);
d'Eugène de Robaulx († 1822); du curé Jacques de Traiznies († 1725).
A voir :
à droite de l'église, la fenêtre de la bergerie du château munie de deux
barreaux étripe-loup.
Château du début du 17e siècle — magnifiquement restauré
dans les années 1990 — flanqué de fermes.
Ferme du seigneur avec ses
armoiries, devenue séniorie. Chapelle Notre-Dame du Perpétuel Secours sur la
route de Falemprise (1949).
Armoiries des de Robaulx, seigneurs de Soumoy, et pour une
autre branche, de Daussois : d'azur au chevron d'or accompagné de trois
chausse-trapes du même. (Les chausse-trapes sont des pièces de fer à pointes
que l'on jetait sur le terrain pour arrêter la marche de la cavalerie. Ces
pièces sont confectionnées de manière à présenter toujours une pointe en l'air,
de n'importe quelle façon on les lance.) Devise: Quocumque ferar (erectus)
soit partout où je tombe (sous-entendu : je reste debout).
L'église,
la ferme et le château de Soumoy (Victor Lejeune)
Folklore : Pèlerinage
en l'honneur de saint André, institué en 1928 jusque dans les années 1960. Passée
des âmes : vente de légumes et de vivres dont le produit sert à faire dire
des messes pour les défunts. (le dimanche après la Toussaint à 15 h). Marche
St-André le dimanche après le 15 aout.
Histoire : Le 9
décembre 1616, Gabriel de Glimes, baron de Florennes, transfère la terre et
seigneurie de Soumoy à Jacques de Robaulx qui bâtira bientôt un château dans le
village.
Le 16 ventôse an II (ou 6 mars 1794), les Autrichiens sont défaits
par l'armée française des Ardennes sur les hauteurs de Rowlè.
Le 10 mai 1940,
les Français établissent un hôpital de campagne dans la cour du château. Trente
soldats français, un soldat belge, treize soldats allemands et trois victimes
civiles trouveront à cette époque la mort dans le village et y seront inhumés.
Lieudits : Chemin
des mines, au nord de la localité, par où les minerais de fer de la région
étaient transportés au fourneau de Falemprise. Ce serait un ancien diverticulum
ou voie romaine secondaire.
Sainte-Messine : chapelle dédiée à
Notre-Dame de Messine (1778).
Bibliographie
Les
conseils communaux (1836-1976), cahier n° 11 :
24 pages, 1990.
La
paroisse Saint-André de Soumoy, cahier
n° 15 : 36 pages, 17 ill., 1992.
Histoire
généalogique de la famille de Robaulx de Soumoy, cahier n° 43 : 2 tomes, 105 pages,
1993 (Abbé Aug. SOUPART).
Silenrieux.
Soumoy. Villers - Prisonniers & déportés en Allemagne (1940-1945), cahier n°112 : 27 pages, 1998.
La
toponymie de Soumoy, cahier
n° 155, cahier n° 155 : 19 pages, 1 carte, 2007 (Arthur BALLE).
Visite
de l’église de Soumoy, cahier
n° 162 : 7 pages, 2 plans, 2010.
Senzeilles.
Soumoy. Les combattants de 1914-1918, cahier n° 171 : 27 pages, 2014.
Villers-deux-Églises
Population : 305
habitants en 1976 : les Djobins. Superficie : 997 ha dont les 2/3
sont réservés à l'agriculture et 1/10 aux bois. On y a longtemps exploité la
pierre et un marbre rouge réputé, notamment à la carrière du Traigniaux.
Altitude au seuil de l'église : 257 m.
Monuments : Très belle
église en pierre, néo-gothique (1892). Magnifiques vitraux modernes dont celui
situé au-dessus de la porte d'entrée avec les symboles de l'apôtre Pierre,
patron de la paroisse (filet de pêcheur, coq, marche folklorique en son
honneur). Dans le porche, pierres tombales du XVIIIe siècle.
Le Monument à saint Pierre élevé en reconnaissance pour la
protection du village durant la 2e guerre mondiale; inauguré le 27 octobre
1946; pierre de France; socle en marbre du Traigniaux. Sculpteur : Hector
Brognon.
Le Monument aux Morts porte le nom d'un soldat tombé au champ
d'honneur en 1914 et deux autres en Afrique, en 1894 et en 1916. Chapelle en
ruines du château (appellation d'une ferme assez importante).
Emplacement de
l'ancien cimetière au centre du village avec quelques anciennes stèles. Belles
maisons en pierre du pays.
Folklore :
Traditionnelle marche folklorique en l'honneur de saint Pierre (le dimanche du
29 juin ou le dimanche qui suit cette date). Passée des âmes: vente de légumes
et de vivres dont le produit sert à faire dire des messes pour les défunts.
(après les vêpres de la Toussaint — supprimée en 1998).
Les
sapeurs de la marche Saint-Pierre de Villers-deux-Églises
Histoire : Un des 23 villages de Wallonie de ce nom qui
signifie partie d'un domaine démembré (villa, villare). On y a d'ailleurs
découvert des sépultures belgo-romaines du IIe siècle de notre ère au Mont et à
Frégivau.
En outre, son appellation originale et caractéristique évoque les
deux sanctuaires qui se dressaient ici jusqu'à la fin du XVIe siècle. Une
église dépendait de l'abbaye Notre-Dame de Floreffe; dédiée à Saint Martin,
elle fut démolie car elle "estoit entièrement ruineusse et caducque";
l'autre, dédiée à saint Pierre, relevait de l'abbaye Saint-Jean et Saint-Maur
de Florennes. Le 19 juillet 1588, les Prémontrés de Floreffe vendent leurs
droits et revenus dans le village aux Bénédictins de Florennes et depuis lors
la localité ne possède plus... qu'une église.
Par la suite, ce village de la
principauté de Liège relève de quatre seigneuries, celles de l'abbaye de
Florennes; du baron de Florennes; de Sainte-Marie (le Traigniaux); des
Chevaliers.
Au début de l'époque
française, le village est le siège d'une éphémère administration municipale de
canton comprenant Daussois, Jamiolle, Saint-Lambert, Silenrieux et Yves
(département des Ardennes).
Galerie d'art
La Muse Hardie, rue de Philippeville n° 107 : tél 071 / 66 72 41.
Bibliographie
Silenrieux.
Soumoy. Villers - Prisonniers & déportés en Allemagne (1940-1945), cahier n° 112 : 27 pages, 1998.
Villers-deux-Églises
- Notes d’histoire. La paroisse, cahier
n° 117 : 45 pages, 1999.
Promenades
(voir carte
bilingue IGN 1/25.000e : Lacs de l'Eau d'Heure - en vente au Musée)
Cerfontaine
Promenade
Rouge (8 ou 11 km). Église, vers le sud, Cokiamont, Grand Percé sur 3 km,
(variante : Source de l'Eau d'Heure) Gayole, retour au centre.
Promenade
Bleue (8,5 km). Église, vers le sud puis l'ouest (chapelle St-Joseph), La
Redoute, la Piste (ancien champ d'aviation allemand en 1944). La Folie
(variante : a. la Rôzêre, à flanc de coteau dans le bois); crique du Fraitî
(barrage de la Plate Taille) et retour par la route des barrages; bois de
Stoûmont.
Promenade
Jaune (3,5 ou 6 km). Église, vers le nord, le long de la rivière, Moulin
(complexe sportif) variantes : a. à droite, Hubonfosse; ou b : par le
pré-barrage de Falemprise (Monument aux Français), Wîye-les-leus, retour au
centre.
Daussois : Église, boucle du village (4 km). Possibilité de
rejoindre a. Silenrieux par le Moulignia et Battefer; b. Villers-deux-Églises,
par Marenchèneu et Devant le Fayi.
Senzeilles (10 km). Horloge astronomique (10 km).
Château, église, Beauchâteau (carrière de marbre), Tri du camp, ancienne ligne
de chemin de fer, les Marais, Cerfontaine.
Silenrieux - (Promenade)
Rouge
(10 km) Chalet de l'O.T., traverser l'Eau d'Heure au déversoir, monument, rue
de Beaupont vers le Sud, Chapelle Ste-Anne, traverser la grand-route, le
Calvaire, la Valentinoise, la Pisselotte, Battefer (pisciculture), chemin des
villas, traverser la grand-route, Nazareth, retour au centre.
Jaune
(5 km) Chalet de l'O.T., Par-delà l'Eau, Nazareth, Baileux, les Haies, quartier
de Beaupont et retour.
Soumoy (2 km) tour du village. Possibilité de rejoindre le
pré-barrage du Ry Jaune par le tienne dè Slinri; et Senzeilles par Gorgimont et
les Cloyes.
Voir aussi le
site complet : www.histoire-esm.eu